Hapticité
quand l’image touche la littérature
Index des auteurs
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Jan Baetens est professeur émérite à l’université de Louvain. Il est l’auteur de nombreuses études sur les rapports entre texte et image, notamment dans des genres dits mineurs comme le roman-photo, et d’une vingtaine de livres de poésie, souvent faits en collaboration avec un graveur comme Olivier Deprez ou un photographe comme Milan Chlumsky. Il a publié récemment Illustrer Proust. Histoire d’un défi (Bruxelles, les Impressions Nouvelles, 2022).

Lire son article : Le poème planche-contact

 

Pauline Basso est doctorante à l’Université catholique de Louvain au sein du projet Handling. Sa thèse porte sur les pratiques d’assemblages d’images par les écrivains et s’intitule De l’école du regard à celle du geste : po(i)étique de la fragmentation chez Michel Butor, Marguerite Duras et Claude Simon. Elle travaille notamment sur les assemblages épistolaires de Michel Butor, les assemblages sur paravents de Claude Simon ou encore sur la pratique du pêle-mêle chez Marguerite Duras. Elle a notamment collaboré à un ouvrage collectif sur les murs d’images d’écrivains et a co-dirigé le onzième numéro de la Revue internationale Henry Bauchau.

Lire son article : Se saisir de la littérature en couleur : Michel Butor en artisan

 

Livio Belloï est chercheur qualifié du Fonds national de la Recherche scientifique et professeur associé à l’Université de Liège. Ses recherches portent actuellement sur l’expérimentation en cinéma, en littérature et en bande dessinée. Derniers ouvrages en date : Pierre La Police. Une esthétique de la malfaçon (Serious Publishing, 2019, en collaboration avec Fabrice Leroy) et L’Image pour enjeu. Essais sur le cinéma expérimental contemporain (Mimésis, 2021).

Lire son article en collaboration avec Michel Delville : Quand l’obscurité s’abat sur le récit. Iconicité, oblitération et engendrement poétique dans l’œuvre de Jochen Gerner

 

Maxime Cartron est actuellement chargé de recherches du FNRS à l’UCLouvain (Belgique) et postdoctorant Banting à l’Université de Sherbrooke (Québec), où il développe sous la supervision du Professeur Nicholas Dion un projet de recherche intitulé « Enquête sur les usages politiques de la notion de baroque ». Il est l’auteur de L’Invention du Baroque. Les anthologies de poésie française du premier XVIIe siècle (Classiques Garnier, 2021) et publiera l’an prochain chez Droz un petit livre intitulé Jean Rousset : traduire et compiler le baroque, qui exploite le fonds d’archive encore inédit du critique, conservé à la Bibliothèque universitaire et publique de Genève. Parmi ses autres projets actuels, on peut mentionner un ouvrage en cours de rédaction intitulé « Au seuil d’une présence nue ». Phénoménologies baroques. Ses travaux portent également sur l’histoire de l’édition et de l’appropriation des œuvres (en collaboration avec Sophie Abdela et Nicholas Dion, Histoire de l’édition : problématiques et enjeux des partages disciplinaires (XVIe-XVIIIe siècle), à paraître chez Classiques Garnier), sur les rapports texte-image, et plus particulièrement sur la problématique du mouvement et de la mémoire en contexte iconotextuel (diverses publications, dont un numéro de Littératures classiques en deux tomes consacré à l’idée de Réillustrations du XVIe au XXIe siècle, à paraître).

Lire son article : La Sorgue baroque : rhétorique du visible, mémoire du sensible (1998-1649)

 

Ancien élève de l’ENS (Paris), Stéphane Cunescu est actuellement doctorant –  aspirant FNRS – de l’Université de Liège, en co-tutelle avec l’Université Paris 8. Sa thèse porte sur les formes poétiques et sur la question de la modernité et des pratiques contemporaines dans l’œuvre de Franck Venaille. Sa recherche interroge notamment la façon dont cet auteur réinvestit au sein de son écriture certaines spécificités des arts visuels, mais aussi de la création musicale et radiophonique. Il a récemment co-organisé le colloque international « Contre la poésie, la poésie » (juin 2021) et a dirigé le dernier dossier de la revue Formes Poétiques Contemporaines (n° 16). Il est par ailleurs rédacteur en chef de la revue littéraire et artistique Papier peint Mauvais drap.
Lire son article : Figurer le mouvement des images dans la forme d’un texte : la matière des arts visuels dans l’œuvre de Franck Venaille

 

Géraldine David est, depuis septembre 2017, directrice et conservatrice de la Wittockiana, le Musée des Arts du livre et de la reliure de Bruxelles. Docteure en sciences économiques et de gestion diplômée de l’ULB et de Tilburg University, historienne de l’art, elle a réalisé sa thèse de doctorat au sujet du marché de l’art français entre 1850 et 1950. Passionnée par la conservation du patrimoine et par sa diffusion vers les générations futures, elle s’intéresse à diverses questions touchant au collectionnisme, au marché de l’art et à l’exposition du livre.

Lire son article en collaboration avec Perrine Estienne : Exposer des récits multimodaux. Retour sur le projet WREK NOT WORK d’Olivier Deprez (Wittockiana, automne 2019)

 

Maxime Deblander est doctorant à l’UCLouvain (Belgique). Sa thèse vise à étudier les ruptures qui apparaissent dans les carrières d’écrivain, à dessiner, en diachronie, une typologie des principaux types de rupture et à mieux comprendre la manière dont l’histoire littéraire les représente. Se concentrant sur les XIXe et XXe siècle, il s’intéresse en particulier aux trajectoires de Joris-Karl Huysmans, de Pierre Jean Jouve et d’Henry Bauchau. Sur ce type de littérature, il a déjà publié plusieurs articles dont : « De l’inhibition d’écrire à la vocation d’écrivain. Approche de la rupture dans le parcours d’Henry Bauchau », paru dans le vol. 75 (n° 1-2) des Lettres romanes (2021) et « Des Bandeaux d’or à la postface de Noces. La vita nuova de Pierre Jean Jouve : vers un imaginaire de l’imprésentable ? » paru dans le numéro 198 de Studi Francesi (2022).

Lire son article : Approches de la mort dans Le Livre des Nuits de Sylvie Germain. Un imaginaire de l’haptique pour suggérer l’indicible

 

Michel Delville enseigne la littérature anglaise et la littérature comparée à l’Université de Liège. Il est l’auteur ou le co-auteur d’une vingtaine d’ouvrages portant sur les relations entre la littérature, la musique et les arts visuels.

Lire son article en collaboration avec Livio Belloï : Quand l’obscurité s’abat sur le récit. Iconicité, oblitération et engendrement poétique dans l’œuvre de Jochen Gerner

 

Perrine Estienne est autrice, performeuse et artiste. Diplômée en langues et littératures françaises et romanes de l’UCLouvain (2016), elle dispose également de l’AESS et d’un master en Textes et Création littéraire de l’Ecole nationale supérieure des arts visuels de La Cambre (2022). Intéressée par l’intermédiarité des œuvres, elle se consacre aux arts littéraires dans leurs liens à d’autres pratiques artistiques, sur et hors la page. De 2018 à 2021, elle a occupé le poste de chargée de la médiation et des publics scolaires à la Wittockiana.

Lire son article en collaboration avec Géraldine David : Exposer des récits multimodaux. Retour sur le projet WREK NOT WORK d’Olivier Deprez (Wittockiana, automne 2019)

 

Agrégée de lettres modernes, Pauline Flepp a soutenu en décembre 2020 une thèse de doctorat intitulée « Francis Ponge, entre singularité et appartenance : compte tenu des autres et partis pris littéraires ». Ses laboratoires de rattachement sont le CELFF 19-21 (Sorbonne Université) et le Labex Obvil (Sorbonne Université). Elle a la charge du projet Ponge du Labex Obvil, dont un des volets importants a été la mise en ligne exhaustive de la correspondance active et passive de Ponge, soit près de 11 000 lettres, en accès réservé aux chercheurs. Elle co-dirige avec Benoît Auclerc les Cahiers Francis Ponge (Classiques Garnier) et le séminaire « La Fabrique pongienne ». Ses recherches portent sur la poésie moderne et contemporaine, et également sur des romanciers de l’extrême-contemporain (Grégoire Bouillier, Michel Houellebecq, Antoine Volodine).

Lire son article : « Entrer dans la sensation du réel » : la « forte impression » des images dans Le Dossier M de Grégoire Bouillier

 

Andrés Franco Harnache est membre du groupe HANDLING (bourse ERC) à l’UCLouvain où, sous la direction d’Anne Reverseau et Marta Sábado Novau, il mène une recherche doctorale sur la manière dont des photographies peuvent être utilisées par des écrivains francophones, hispanophones et anglophones, dans leurs processus de création au cours des XXe et XXIe siècles ; et leurs rapports à des poétiques issues du milieu des ateliers de création littéraire. Son mémoire de master à l’Université Lumière Lyon 2, Le pari pour la consécration : un regard sociologique de 2666, lui a permis d’explorer les structures du champ littéraire hispano-américaine à travers l’étude de l’œuvre de l’écrivain chilien Roberto Bolaño. De même, il est l’auteur d’un chapitre du livre Writing Manuals for the Masses: The Rise of the Literary Advice Industry from Quill to Keyboard (Macmillan, 2021), où il étudie l’impact de la poétique des ateliers de création, ainsi que de masters de création littéraire, sur la fiction hispano-américaine contemporaine.

Lire son article : Barthes (spectateur) et Guibert (opérateur) : Des gestes photographiques comme gestes d’écriture chez l’écrivain photographe

 

Corentin Lahouste, lauréat d’une bourse postdoctorale Banting (2022-2024), est chercheur à l’Université Laval au sein de l’équipe du professeur René Audet (Laboratoire Ex-situ). Sa thèse, soutenue en mars 2019 à l’UCLouvain (Belgique), a donné lieu à l’ouvrage Ecritures du déchainement. Esthétique anarchique chez Marcel Moreau, Yannick Haenel et Philippe De Jonckheere (Classiques Garnier, 2021). Ses travaux, qui portent sur la littérature contemporaine de langue française, ont tout particulièrement trait aux liens entre littérature et politique de même qu’à la complexité et diversification médiatiques de l’acte poétique. D’octobre 2020 à septembre 2022, il a été associé au programme de recherches HANDLING (ERC), porté par la professeure Anne Reverseau.

Lire son article : A/Du revers des images dans Thésée, sa vie nouvelle de Camille de Toledo

 

Matteo Martelli, docteur en Humanités de l’Université d’Urbino, a travaillé dans diverses universités en Italie, France et Belgique et est actuellement enseignant-chercheur à l’Université Paris Nanterre. Ses recherches portent principalement sur la littérature contemporaine et sur les relations et les échanges entre écriture littéraire, arts visuels et philosophie. Parmi ses ouvrages récents, La scrittura dello sguardo (dir. avec M. Spunta, Presses universitaires de Strasbourg, 2020) et L’impensé du regard. Trois études sur Gianni Celati et les arts visuels (Quodlibet, 2019).

Lire son article : Au plus près de l’image. Yannick Haenel, la lampe torche dans le noir

 

Laurence Olivier est étudiante au doctorat en Etudes et pratiques des arts de l’Université du Québec à Montréal. Sa thèse en recherche-création porte sur la présence agissante du cinéma dans la littérature. Sa pratique artistique touche notamment à l’écriture de fiction (Répertoire des villes disparues, Herbes rouges, 2015) et au cinéma expérimental (Poème fantôme, 2021; L’hiver le plus doux, 2018). Elle a dirigé le numéro « Images en mouvement » de la revue de poésie Estuaire (2020), numéro spécial réalisé en collaboration avec le Festival du Nouveau Cinéma. Elle travaille comme secrétaire de rédaction à la revue 24 images.

Lire son article : Travelling heurté : de la manipulation des images dans Neige noire d’Hubert Aquin

 

Gyöngyi Pal occupe actuellement un poste de maitre de conférences à l’Université de Kaposvár en Hongrie où elle enseigne l’esthétique de la photographie et la communication visuelle. Elle a soutenu sa thèse sur des écrivains photographes en 2010 à l’Université Rennes 2 et à l’Université de Szeged (en cotutelle). Elle a travaillé ensuite en tant qu’ingénieur de recherche sur le projet PHLIT, et a contribué à la mise en place du site web et de la base de données de la photolittérature (phlit.org). Entre 2016-18, au cours d’un post-doctorat, elle a mis en œuvre le site MAFIA (fotoirodalom.hu), la base de données consacrée à la photolittérature hongroise. Elle est l’auteur de nombreux articles concernant la photolittérature et l’histoire de la photographie, publiés en français et en hongrois. La majorité de ses écrits portent sur des écrivains photographes tel Denis Roche, Jean-Loup Trassard et Lorand Gaspar.

Lire son article : La vision haptique dans l’œuvre photo-poétique de Lorand Gaspar

 

Rodolphe Pérez est doctorant contractuel en littérature française du XXe siècle à l’Université de Tours. Il travaille sur les formes de négativités et de renversements dans l’œuvre de Georges Bataille ainsi que sur l’abolition de l’auteur. Son travail de thèse sur les « transgressions de l’auctorialité chez Georges Bataille » est mené sous la direction de Christine Dupouy, au sein du laboratoire ICD. Il fait également parti du comité de pilotage du séminaire « Mémoire(s) et oubli(s) » de l’Université de Lorraine. Il a notamment publié « Dé-buter l’écriture : variations sur l’incipit chez Georges Bataille », dans le premier numéro de la revue Méditations Littéraires, à l’hiver 2020 (n° 1, « A la recherche des commencements », sous la direction de Khalil Baba) et, plus récemment, un article intitulé  « Coïncidences de soi : l’autobiographique par mégarde dans Histoire de l’œil de Bataille » dans la revue Savoirs en Prismes, n° 13 : « Autopoiesis. Fictions du moi ou l’art de se créer soi-même », sous la direction de Carmen Cortés-Zaborras et Luis Puelles Romero. En dehors de Bataille, ses travaux portent également sur l’épreuve numérique de l’auctorialité de l’auteur dans la l’écriture de l’hypercontemporain.

Lire son article : La voracité des images : la vue intolérable chez Georges Bataille

 

Après avoir achevé sa thèse sur les Albums de la Pléiade (KU Leuven et Sorbonne Université), Marcela Scibiorska a travaillé sur les portraits de pays dans la Guilde du Livre à l’Université de Lausanne, et sur le maniement d’images concrètes par les écrivains d’avant-garde à l’UCLouvain (ERC Handling). Elle s’intéresse plus largement aux interactions entre textes et images dans la construction de l’image d’auteur, aux processus de patrimonialisation de la littérature, et aux relations entre littérature et publicité. Actuellement, elle est médiatrice à la Wittockiana, musée des arts du livre et de la reliure à Bruxelles.

Lire son article : Toucher des mains, toucher des yeux. Les collections d’images de Marcel Mariën

 

Assistant en littérature française à l’Université catholique de Louvain, Maxime Thiry poursuit actuellement une thèse de doctorat portant sur les nouvelles poétiques engendrées dans les lettres belges de langue française à la suite de l’Iconic Turn observé globalement dans la deuxième moitié du XXe siècle. Ses derniers travaux l’ont amené à travailler des auteurs contemporains, de Paul Nougé à Jean-Philippe Toussaint, en passant par Paul Willems ou encore Don DeLillo. Par l’analyse du phénomène de l’iconicité, ses intérêts l’amènent également à travailler sur des productions plus diversifiées et relevant de la pop culture, qu’elle se décline au cinéma, à la télévision ou en bande-dessinée.

Lire son article : Ne pas voir l’image, l’entrevoir

 

Cahier d’artiste

 

Sofiane Laghouati est chercheur qualifié, conservateur au Musée royal de Mariemont. Professeur invité à l’Université catholique de Louvain (où il enseigne la littérature & l’histoire du livre), il codirige le site Littératures Modes d’emploi et les RIMELL (Recherches Interdisciplinaires sur la Muséographie et l’Exposition de la Littérature et du Livre). Depuis 2010, il a réalisé une dizaine d’expositions autour des collections sous sa responsabilité (bibliophilie, livres d’artiste, littérature et arts contemporains et graphiques), et s’intéresse en particulier aux relations texte/image/support dans les pratiques artistiques modernes et contemporaines. Coordinateur, avec Andrea Oberhuber, d’un numéro de la revue Textimage (« Les Blessures du livre », 2019), il dirige, en 2023, un volume sur le « Multiple en art » (Cahiers de Mariemont, n° 44) et publie un article trilingue (FR, EN, NL) « L’idée du livre : parcours d’une sélection d’ouvrages contemporains », dans le catalogue de l’exposition Design-A-Book, sur les pratiques et recherches artistiques dans le domaine lors des cinq dernières années en Belgique.

Voir Toucher voir. Histoires haptiques

 

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