L’ekphrasis dans Les Amours de Psyché
et Cupidon
de La Fontaine :
une gageure poétique

Pierre Giuliani
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2. Récit cadre, à la suite immédiate du texte précédent : Versailles, la grotte de Thétis ; puis Poliphile commence à raconter l’histoire de Psyché, devant la grotte (pp. 63-65).

 

Du château ils passèrent dans les jardins, et prièrent celui qui les conduisait de les laisser dans la grotte [10] jusqu’à ce que la chaleur fût adoucie : ils avaient fait apporter des sièges ; leur billet venait de si bonne part qu’on leur accorda ce qu’ils demandaient ; même afin de rendre le lieu plus frais, on en fit jouer les eaux. La face de cette grotte est composée en dehors de trois arcades qui font autant de portes grillées. Au milieu d’une des arcades est un soleil, de qui les rayons servent de barreaux aux portes. Il ne s’est jamais rien inventé de si à propos ni de si plein d’art. Au-dessus sont trois bas-reliefs (…)

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[10] La grotte de Thétis, construite en 1664-65 et détruite une vingtaine d’années plus tard.